Sur le « remède miracle » qui permit le relèvement économique de l’Allemagne sous Hitler.

 

Question

Quel fut le remède miracle qui permit aux nationaux-socialistes de relever le pays en quelques années seulement ?

Réponse

Votre question est vaste ; elle mériterait une étude complète qu’il est impossible de mener ici. Je me contenterai de répondre en exposant le principe général et en donnant un exemple particulier.

Principe général : dans le IIIe Reich où l’économie était dirigée en vue du bien commun, quand il fallait résoudre un problème, toutes les énergies étaient rassemblées pour le solutionner.

Exemple : en mars 1937, à l’issue du premier Plan de quatre ans, Hermann Göring constata que, malgré les efforts fournis, une insuffisance de 17 % par rapport aux besoins de ravitaillement subsistait en Allemagne. Le gouvernement prit alors les mesures suivantes à réaliser pendant le deuxième Plan de quatre ans :

1. Déblocage d’un crédit d’un milliard de RM (200 millions en 1937, avec évolution progressive chaque année pour atteindre 300 millions en 1940) afin d’amender 2 millions d’hectares de terrains ; regroupement des terres ; subventions spéciales pour la transformation des prairies en terres de culture ;

2. Diminution forcée de 30 % des prix des engrais azotés, avec effet rétroactif au 1er janvier 1937 ; diminution de 25 % des prix de la potasse ; diminution prix du transport des engrais à base de chaux. Afin que l’industrie des engrais puisse supporter ces baisses forcées, mise en place d’une politique pour augmenter de 30 % l’utilisation des engrais. D’où :
a. subventions prévues pour la construction de silos et de fosses à fumier modernes dans les fermes.
b. encouragement à l’augmentation de la production des pommes de terre utilisées dans l’industrie de la viande, par la hausse du prix de la pomme de terre destinée aux animaux (17 à 20 pfennigs).

3. Afin que cette augmentation ne se répercute pas finalement sur la viande, déblocage de subventions d’État.

4. Contrôle des cultivateurs avec établissement d’un plan descriptif permettant de se rendre compte de la possibilité de production de chaque exploitation. Mesures contre les cultivateurs incapables d’augmenter la production allant du simple avertissement à l’affermage du domaine à un cultivateur expérimenté.

5. Construction de logements à loyers réduits pour la main-d’œuvre agricole. Crédit de 44 millions affecté à cette destination. Subvention de 1 800 RM à tout cultivateur faisant construire une maison.

6. Crédits très avantageux prévus pour l’achat de machines agricoles.

Les sommes promises pouvaient paraître folles. Mais l’État savait qu’en renforçant la production agricole, il allait favoriser non seulement le commerce, mais aussi le repeuplement des campagnes avec la venue de familles d’ouvriers. D’où la nécessité de nouvelles écoles, de nouveaux de commerces, de médecins, de garagistes supplémentaires etc. Voilà pourquoi dans son éditorial du 24 mars 1937, le Berliner Lokal-Anzeiger put se féliciter ainsi :

Les nouvelles mesures constituent un nouveau renforcement de la force économique de la classe paysanne et de la valeur qu’on lui attribue. Elles contribueront à arrêter la désertion des campagnes et à appuyer une politique saine de repopulation… Les prescriptions de Göring ne constituent pas seulement un important fondement de consolidation pour le Plan de quatre ans ; elles sont en outre un élément d’une politique économique d’équilibre et de justice [Voy. le Berliner Lokal-Anzeiger , 24 mars 1937.].

Une fois ces mesures connues, la National-Zeitung écrivit :

Ici également se rencontre l’avantage pratique d’un gouvernement national-socialiste. Le but est reconnu, et avec l’énergie habituelle, on emploie, sans hésiter longuement, les moyens et les forces nécessaires pour l’atteindre. C’est à cette résolution que l’Allemagne nationale-socialiste doit les succès de ces quatre premières années, qui, pour l’étranger, représentent un miracle [Voy. la National-Zeitung, 24 mars 1937.].

Finalement, la méthode nationale-socialiste n’avait rien d’extraordinaire : elle consistait à jeter par-dessus bord les droits l’homme avec leur liberté individuelle pour privilégier le bien commun.

 

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