Qui sont les véritables « falsificateurs de l’Histoire » ?
INTRODUCTION
En décembre 1978 éclata « l’affaire Faurisson ».
Deux mois plus tard, le professeur qui avait osé enfreindre le tabou de l’ « Holocauste » reçut une assignation à comparaître en justice. Cinq (puis sept) associations l’accusaient d’avoir « volontairement faussé la présentation de l’Histoire ».
De là vint l’expression « falsificateurs de l’Histoire » qui, vingt-quatre ans après, reste toujours utilisée. Pour l’immense majorité, les révisionnistes restent les menteurs et les exterminationistes de pieux défenseurs de la vérité.
Mais qui sont les véritables « falsificateurs de l’Histoire » ? Pour le savoir, on peut certes dresser la liste de toutes les victoires intellectuelles remportées par les libres chercheurs depuis plus de vingt ans (Pour lire une liste de 20 victoires révisionnistes entre 1951 et 2006, voir l’article « ROBERT FAURISSON TÉHÉRAN, LE 11 DÉCEMBRE 2006 »).
Mais en vérité, point n’est besoin de longs développements. Il suffit d’étudier ce qui a été publié à l’époque afin de répondre, directement ou non, à Robert Faurisson.
Dans les années 1979-1981, en effet, le révisionnisme en Europe était encore à l’état embryonnaire et beaucoup pensaient que l’intrépide professeur serait rapidement oublié. Par conséquent, les fanatiques de la Mémoire écrivaient en toute liberté, sans crainte d’être un jour corrigés.
Ont-ils fait œuvre de scrupuleuse vérité - ce qui prouverait leur bonne foi - ou ont-ils, au contraire, menti effrontément - ce qui prouverait leur mauvaise foi ? C’est cette question à laquelle il faut répondre.
Je m’intéresserai donc aujourd’hui à un ouvrage de 144 pages grand format paru en 1979 aux Éditions du Bois de Boulogne et intitulé : L’Enfer Nazi. Le sous-titre était : « L’Holocauste de 6.000.000 de victimes ».
Il s’agissait de la traduction française d’un recueil de photographies publié la même année en Italie et destiné à la grande masse (auteur : Dino de Rugeriis). Dans la préface à l’édition française, l’éditeur prétendait « mettre en garde la jeunesse contre les puissances conjuguées de l’oubli et du mensonge » (p. 4, col. A).
Il poursuivait ainsi :
Quelles que soient les aberrations auxquelles [la jeunesse] soit livrée par l’Université dite critique, celle-ci doit être rappelée à la vérité. La vérité, ce sont ces montagnes de morts, ces millions de victimes, des meurtres innombrables et prémédités dans les camps de la mort et les fours crématoires […] [p. 4, col. B].
Ces textes sont clairs : bien que R. Faurisson n’ait pas été mentionné, personne ne peut contester que cet ouvrage avait été publié pour lui répondre. Or, nous allons démontrer que, loin de chercher la vérité, l’auteur de L’Enfer Nazi a sciemment trompé le lecteur non averti.
Les mensonges relevés dans le livre sont si nets qu’ils ne peuvent être la conséquence de l’ignorance ou de l’inattention.
Voici les exemples les plus flagrants :
CHAMBRE À GAZ À.. BUCHENWALD ET À BERGEN-BELSEN
A la page 63, il est question des « chambres à gaz de Buchenwald » et à la page 118, un cliché prétend montrer « une étendue de gazés à Belsen ». Or, dès les années 50, on reconnaissait qu’il n’y avait pas eu de chambres à gaz homicides à Buchenwald et à Bergen-Belsen[1].
Voir page 63 et page 118
UN CLICHÉ ANODIN DEVIENT LA « PREUVE » DE CRIMES ANTISÉMITES RÉPÉTÉS
Un cliché connu depuis 1945..
Page 59, un cliché montre deux femmes nues en train de courir devant des hommes en uniforme qui les regardent. Il s’agit d’un fragment d’une photographie qui a été montrée à Nuremberg et qui a été publiée, avec d’autres, dans le document PS-2430. On la trouve dans le trentième volume (série bleue) du premier procès de Nuremberg, p. 393. La légende portait simplement : « Frauen im Konzentrationslager » ce qui signifie : « Femmes dans un camp de concentration ».
Voir page 59 et page 393
.. et dont on ne sait rien
On ignore tout de la date et du lieu ou a été pris cette photographie.
En particulier, aucun détail ne permet de découvrir l’unité à laquelle les soldats auraient appartenus.
Pour, Udo Walendy ce cliché est un faux[2]. Mais les arguments qu’il avance ne sont absolument pas convaincants[3]. Personnellement, je n’ai aucune raison de mettre en doute la réalité de cette photographie.
Toutefois, la grange devant laquelle se tiennent les soldats, la mangeoire, la clôture en bois et l’absence de toute construction à l’arrière-plan laissent penser que la scène se déroulait non dans un camp, mais plutôt dans une ferme.
Avec raison d’ailleurs, U. Walendy rappelle que les soldats allemands ne pouvaient séjourner dans des camps de concentration, pas en uniforme en tout cas. A mon avis, cette photographie a été prise quelque part à l’Est ; ces femmes, qui semblent se précipiter vers un bâtiment (voy. l’ombre en bas à gauche), allaient peut-être subir une désinfection. Si elles couraient nues, c’est qu’elles avaient dû se déshabiller un peu plus loin. Cela n’a rien d’exceptionnel. On possède de nombreux témoignages de gens qui, dans les camps ou ailleurs, ont eu a franchir, nu, la distance qui séparait la salle de déshabillage de l’endroit où ils allaient être lavés (voir un dessin fait d’après le témoignage d’un déporté à Dachau).
Quoi qu’il en soit, et même si l’on rejette mes suppositions, une chose est sûre : on ignore l’endroit d’où venaient ces femmes et le destin qui leur était réservé. De plus, aucun élément ne permettait de conclure qu’elles allaient être assassinées. C’était si évident que même les accusateurs de Nuremberg n’ont pas osé présenter ce document comme une « preuve » d’un quelconque crime de guerre. Non, ils ont conservé la légende dénuée de toute précision : « Femmes dans un camp de concentration ».
Les romans de D. de Rugeriis
Pour D. de Rugeriis, toutefois, ce n’était pas assez. Il fallait faire de ce cliché une « preuve » supplémentaire de la « barbarie nazie ». Il l’a donc publié avec une légende de son cru, complètement fantaisiste :
A la fin d’un séjour plus ou moins long dans la maison de prostitution où elles avaient été forcées de « travailler » pour les gardiens allemands, les juives étaient envoyées à la mort après une « promenade » qu’elles devaient accomplir nues et en courant devant tous les hommes du camp.
Notez les mensonges et la généralisation abusive : d’un cliché qui montre une scène dont on ignore si elle s’est répétée, avec des femmes qui venaient et qui allait on ne sait où, D. de Rugerliis fait une « preuve » que : régulièrement.. dans (au moins) un camp.. des juives.. allaient de la maison de prostitution.. à l’endroit de leur exécution. Effarant !
Voir le cliché original et la façon dont le présente D. de Regueriis
DES DÉPORTÉS MORTS À NORDHAUSEN DEVIENNENT DES JUIFS TUÉS À CHELMNO
A la page 112, un cliché montre quelques cadavres les uns à côté des autres avec, au premier plan, un corps nu et décharné. La légende porte :
Cadavres momifiés au camp de Chelmno. On suppose qu’il s’agit de juifs tués par la faim, diverses maladies et les coups.
En vérité, cette photographie n’a pas été prise en Pologne au camp de Chelmno mais.. en Allemagne à Nordhausen.
Le même cadavre émacié se trouve à gauche sur le document publié en 1989 par la FNDIRP dans sa brochure intitulée : L’Impossible oubli. La déportation dans les camps nazis. (voy. p. 84).
Bien qu’aucune légende ne l’accompagne (ce qui est habituel à la FNDIRP), on reconnaît parfaitement les alignements de Nordhausen et les bâtiments détruits à l’arrière-plan.
D. de Rugeriis a-t-il été abusé ? Je réponds non pour deux raisons :
1°) Il n’existe aucune photographie prise dans le camp de Chelmno. D’après l’histoire officielle, les Allemands auraient effacé toutes les traces après la liquidation du site à l’automne 1944[4]. Il subsiste si peu de documents sur ce camp que même son emplacement exact reste ignoré[5]. Par conséquent, on ne voit pas où D. de Rugeriis aurait pu trouver ce cliché ;
2°) En 1973, donc six ans avant la parution de l’Enfer Nazi, le même cliché a été publié dans le livre intitulé : Camp de concentration. Natzwiller Struthof[6]. La légende porte simplement : « Nordhausen ». C’est bien la preuve que la provenance de ce cliché était connue depuis toujours.
J’ajoute que ces déportés ne sont pas des juifs morts de faim, de maladie ou sous les coups, mais des hommes de toutes les nationalités - la plupart malades - tués le 4 avril 1945 lors d’un.. bombardement américain[7].
En rédigeant une fausse légende, D. de Rugeriis a donc transformé des victimes d’un bombardement américain en juifs massacrés dans le cadre de la « Solution finale ».
Mais venons-en à la falsification la plus énorme.
LES MÉTAMORPHOSES D’UNE PETITE JUIVE D’AUSCHWITZ
Une petite juive affaiblie trouvée à Auschwitz en janvier 1945..
Parmi les clichés publiés dans le document PS-2430 dont il a été question plus haut, deux, les n° 15 et 16, montrent une petite fille visiblement trouvée à Auschwitz par les Soviétiques fin janvier 1945. La légende porte :
Rosembaum, 10 ans, en provenance de Hongrie. Décrépitude corporelle par sous-alimentation et exposition au froid (Rosenbaum, 10 Jahre, aus Ungarn. Körperliche Entstellung durch Unterernährung une Erfrierungen).
A supposer que cette légende soit justifiée (ce que je ne mets pas en doute), on notera :
1°) Que cette petite juive hongroise n’a pas été exterminée. Or, d’après la thèse officielle, elle aurait dû l’être puisque, seulement âgée de dix ans, elle était considérée comme « inapte au travail » ;
2°) Que cette enfant se trouve dans une pièce qui paraît très propre et que les deux lits visibles sur la photo ont des draps blancs.
.. devient une jeune enfant victime d’une expérience médicale..
Passons cependant et venons-en au livre de D. de Rugeriis. A la page 15, le cliché n° 15 montrant la petite fille debout sur son lit est publié. Mais la légende a été changée afin de devenir beaucoup plus accusatrice. On lit :
Une jeune enfant à la suite d’une expérience chirurgicale au camp d’Auschwitz.
.. avant de devenir un petit miraculé de la chambre à gaz
A page 126 enfin, le cliché n° 16 montrant le visage de la petite fille est à son tour publié. Cette fois, la légende porte :
Garçon juif ayant échappé de justesse à la chambre à gaz où il aurait dû entrer à midi mais les Américains arrivèrent à 9 heures.
Voir le cliché original et la façon dont le présente D. de Rugeriis
Avec D. de Rugeriis ainsi, une petite fille victime du froid et de la sous-alimentation devient tout d’abord une enfant sur laquelle a été pratiquée une expérience chirurgicale puis un garçon sauvé de justesse de la chambre à gaz !
RIEN NE CHANGE
L’Enfer Nazi est paru en 1979, à une époque ou les fanatiques de la Mémoire écrivaient sans crainte d’être un jour corrigés par les libres chercheurs. L’ouvrage se présentait comme le fruit d’un travail posé et objectif, « en dehors de toute option politique et même […] de toute polémique » (p. 3), destiné à « remettre de l’ordre dans le souvenir » (Id.).
L’auteur avait rassemblé une abondante documentation et chaque cliché était accompagné d’une légende. Tout, donc, donnait l’impression de sérieux.
Or, il suffit de l’étudier plus en détail pour découvrir, presque à chaque page, la fraude et la mauvaise foi.
L’auteur ne peut affirmer qu’il s’est trompé. Non, il a menti, et sciemment. Il a prétendu que des chambres à gaz homicides existaient là où, depuis 30 ans, on admettait qu’il n’y en avait pas eu. Il a modifié des légendes afin de les rendre plus accusatrices.
En certaines occurrences, enfin, il a rédigé des légendes complètement fantaisistes.
Certains pourront répondre que ce livre est un cas isolé. Il n’en est rien. C’est un travail typique des années antérieures à 1980, où la documentation photographique était utilisée de façon malhonnête.
En 2001, d’ailleurs, une exposition a été organisée à l’hôtel Sully (à Paris), ayant pour titre : « Mémoire des camps. Photographies des camps de concentration et d’extermination nazis (1933-1945) ».
Le catalogue a été publié aux éditions Marval en 2001. Dans une longue introduction intitulée : « Du bon usage des images », Clément Chéroux a reconnu :
Il règne de surcroît autour de ces images [des camps] la plus grande confusion. Elles sont généralement mal légendées - quand elles le sont » (p. 13).
C’est vraiment le moins qu’on puisse dire !
Voilà pourquoi aujourd’hui, je n’hésite pas à montrer au néophyte la production exterminationiste des années 1980. Je lui montre ces clichés et les légendes qui les accompagnent puis je rétablis ensuite la vérité, documents à l’appui.
Enfin, je lui demande :
Après avoir vu cela, pouvez-vous me dire qui sont les véritables falsificateurs de l’Histoire ?
Les réponses embarrassées démontrent que l’esprit de mon interlocuteur a été troublé..
Certains tentent de répondre que si, dans les années 1980, des malhonnêtetés ont put être commises, ce ne l’est plus aujourd’hui. Souriant de mon ingénuité, il m’opposent le catalogue de l’exposition organisée à l’hôtel Sully, catalogue que je viens moi-même de leur montrer, et me disent : « Vous voyez bien que la situation a changé ».
L’ennui est qui si, sur des clichés de moindre importance, c’est-à-dire pris dans les camps de concentration (Dachau, Bergen-Belsen..), les auteurs ont réalisé des efforts louables, rien n’a changé dès qu’il s’agit des (prétendus) « camps d’extermination ». On retrouve alors toutes les malhonnêtetés habituelles.
Je rédigerai plus tard une étude sur cette exposition, mais dès aujourd’hui, je donnerai un exemple typique : les excavateurs de Treblinka
D’après l’histoire officielle, à partir de 1943, les Allemands auraient exhumé, pour les brûler, les centaines de milliers de cadavres de juifs qui avaient été gazés à Treblinka avant d’être enterrés derrière le camp :
- Dans son étude intitulée : Into that Darkness, Gitta Sereny parle des rails de chemin de fer qui auraient été utilisés pour « brûler des milliers de corps partiellement décomposés, exhumés par des excavateurs »[8]. L’auteur publie même une photographie qui montre une de ces machines ; elle est extraite de l’album photographique personnel du dernier commandant de Treblinka, Kurt Franz.
- Dans leur ouvrage intitulé « Dites-le à vos enfants ». Histoire de la Shoah en Europe, 1933-1945, (éd. Ramsay, 2000 pour la version française), S. Bruchfeld et P. A. Levine reproduisent le dessin d’un survivant de Treblinka, Samuel Wallenberg. On y voit un excavateur au travail. Les auteurs écrivent : « à l’arrière-plan la grande pelleteuse […] enlève les corps des victimes gazées pour les brûler » (p. 122).
Voir ces deux documents
On notera que seul le dessin montre un excavateur impliqué dans un travail criminel. Le cliché, lui, ne laisse apparaître aucun indice suspect : en particulier, on ne voit ni cadavre, ni fragment de cadavre, ni fosse commune. L’excavateur se trouve devant un tas de terre entamé. Bref, la scène est anodine.
En 1992, grâce à l’étude de photographies aériennes d’époque, John C. Ball démontra que cette histoire d’exhumation était un mythe. Ses conclusions furent confirmées sept ans plus tard par l’Australien Richard Krege.
Muni d’un radar d’analyse du sous-sol, celui-ci prouva qu’aucune fosse commune n’avait jamais été creusée à Treblinka . Ce camp n’était rien d’autre qu’un lieu de transit pour juifs déportés plus à l’Est.
Pour plus d’information, voir l’article « La vérité sur Treblinka ».
Certains pourront alors se demander la raison de la présence d’au moins un excavateur sur le site. La réponse est aisée. Ce que l’on a l’habitude de nommer Treblinka était en réalité Treblinka II. Non loin, un autre camp, Treblinka I, existait. Il s’agissait d’un camp de travail où les déportés exploitaient une.. carrière.
Ce fait est connu depuis toujours. Dans son ouvrage, Raul Hilberg évoque les « carrières de gravier à Auschwitz I et Treblinka I »[9]. De façon évidente, cet excavateur servait à Treblinka I.
On aurait donc pu croire que les auteurs du catalogue de l’exposition « Mémoire des camps.. » allaient faire preuve d’une légitime prudence avant d’aborder le sujet. Mais non ! Vingt-quatre ans après G. Sereny, ils ont été rechercher l’album photographique personnel de Kurt Franz.
Deux pages sont reproduites ; cinq clichés montrent deux (ou trois) personnes en uniforme posant avec un excavateur. Lorsqu’on regarde ces photographies, tout ce que l’on voit, c’est un long tas de terre caillouteuse. Sa hauteur semble atteindre trois mètres. On ne distingue ni cadavre, ni fragment de cadavre, ni fosse commune. Aucun indice sinistre n’apparaît, qui trahirait une activité criminelle ; tout, au contraire, laisse penser à une simple carrière.
Mais qu’importe aux auteurs. Ils accompagnent ces clichés de la légende suivante :
[…] excavateurs utilisés à Treblinka pour exhumer les cadavres des détenus enterrés afin de les incinérer, 1943.
On le voit, malgré des efforts louables, l’utilisation malhonnête de certains clichés est encore de mise chez les exterminationistes.
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[1] Voy. le Catalogue alphabétique des camps de concentration et de travaux forcés assimilés et de leurs commandos et sous-commandos ayant existé en Allemagne pendant la guerre 1940-45 (édité par le ministère [belge] de la Santé publique et de la Famille, décembre 1951). Buchenwald y est décrit aux pages 65 à 68, Bergen-Belsen à la page 42. Nulle part les auteurs ne mentionnent des « chambres à gaz ».
[2] Voy. U. Walendy, Bild « Dokumente » für die Geschichtsschreibung ? (Verlag für Volkstum und Zeitgeschichtsschreibung, 1973), pp. 5-7 ; paru en français sous le titre : Des documents photographiques historiques , (même édition, sans date).
[3] U. Walendy a entrepris de traquer les photographies falsifiées. C’est louable, car il y en a un certain nombre. Toutefois, il en vient a douter de tout et, finalement, à commettre des erreurs. Exemple : à la page 52 de son ouvrage cité dans la note précédente (p. 54 pour la version française), il prétend qu’une photographie montrant une procession dans un camp de concentration (à Mauthausen) est une peinture. Or, après la publication de son ouvrage, l’Amicale des anciens de Mauthausen n’eut aucun mal à démontrer que cette photographie était authentique. Elle avait été prise en juillet 1942 par l’un des responsables du laboratoire photographique du camp et le négatif avait été plus tard dérobé par un déporté espagnol, Francisco Boix, qui l’a ramené en France après la Libération (Voy. Mémoire des camps. Photographies des camps de concentration et d’extermination nazis [1933-1999] [éd. Marval, 2001], pp. 19-21).
[4] Voy. Ladislas Bednarz, Le camp d’extermination de Chelmno sur le Ner (Publications de l’Amitié franco-polonaise, 1955), p. 41 : « Le camp fut liquidé en automne 1944, et ses traces furent soigneusement effacées ». L’auteur écrit : « Même aujourd’hui, l’on sait bien peu de choses de ce camp » (p. 14).
[5] Voy. les Annales d’histoire révisionniste, n° 3, automne-hiver 1987, p. 131, article de Mark Weber. Voy. également Did Six Million Really Die ? (Samisdat Publishers Ltd, Toronto, 1992), p. 244, col. B, déposition de Mark Weber lors du grand procès d’Ernst Zündel. Dans son livre déjà cité, L. Bednarz prétend que le camp aurait été construit autour du château de Chelmno (p. 14) et qu’après la guerre, « l’examen du terrain » aurait permis de « reconstituer la hideuse vérité » (p. 42), mais il ne donne aucune preuve de ces allégations.
[6] Imprimerie A. Humblot & Cie, Nancy, 1973.
[7] Voy. le Catalogue.., déjà cité, p. 294. Voy. également le témoignage du déporté André Rogerie, publié sous le titre Vivre, c’est vaincre (Hérault-Édition, mai 1990) : « Nous apprenons que Nordhausen a été violemment bombardé » (p. 94) ; « Si je m’étais fait inscrire [comme infirmier], peut-être serais-je resté à Nordhausen et aurais-je péri dans la destruction du camp qui sera bombardé quinze jours plus tard » (p. 92)
[8] Voy. Gitta Sereny, Into that Darkness. « the mind of a mass murderer » (éd. de 1977 chez Pan Book Ltd), p. 220.
[9] Voy. Raul Hilberg, La destruction des juifs d’Europe (éd. Fayard, 1989), p. 798.