Le lecteur trouvera la reproduction en fac-similé des pages 762 à 766 de la version française de livre de Raul Hilberg, La destruction des juifs d’Europe. Nous les avons volontairement choisies dans la seule partie du livre qui, globalement, traite directement de l’ « Holocauste ».

Comment l’historien n° 1 de l’ « Holocauste » cache l’absence de documents.

Raul Hilberg, La destruction des juifs d’Europe (éd. Fayard, 1988). (voir p. 762, 763, 764, 765, 766). Nous les avons volontairement choisies dans le chapitre intitulé : « les centres de mise à mort ».

Notre travail a consisté à s’intéresser aux notes en bas de page. Pour chaque note, nous avons vérifié si, oui ou non, elle venait appuyer une allégation du texte directement relative à l’ « Holocauste ». Puis nous avons regardé si les documents donnés en référence étaient des documents allemands datant de la guerre ou, au contraire, des études, des « témoignages » ou des « aveux » produits après mai 1945.

Le résultat est net :

Tant que R. Hilberg mentionne des faits sans rapport direct avec l’ « Holocauste », il produit dans la quasi-totalité des cas des documents allemands antérieurs à mai 1945, c’est-à-dire des pièces issues des archives saisies par les Alliés ;

En revanche, dès qu’il expose le déroulement de l’ « Holocauste », les documents produits sont toujours postérieurs à mai 1945. Il s’agit, soit :
- D’études publiées des années plus tard (voy. par exemple la note 42 : l’auteur se réfère au livre publié en français sous le titre : Les chambres à gaz, secret d’État, dans lequel on ne trouve aucune preuve de l’ « Holocauste »),
- De rapports des commissions d’enquête polono-soviétiques sur les « crimes nazis » (voy. notes 46, 56 et « a »),
- D’ « aveux » faits lors de procédures judiciaires (voy. notes 40, 41, 44, 45, 49, 50, 57 à 60),
- De « témoignages oculaires » (voy. notes 43, 44, 60 et « a »).

Voir le tableau récapitulatif

La note 43 est, à ce sujet, particulièrement éloquente. R. Hilberg est contraint d’admettre que :

[l]es informations relatives au nombre et aux dimensions des chambres à gaz existant dans chaque camp [Belzec, Treblinka et Sobibor] ne reposent pas sur des documents, mais sur les souvenirs des témoins.

Deux autres notes doivent également retenir notre attention :

- La note 44, qui vient appuyer l’allégation selon laquelle pendant un an, à partir de septembre 1942, 500 à 600 personnes auraient été gazées chaque semaine dans trois petites chambres à gaz au camp de Majdanek. R. Hilberg cite deux études, deux jugements et un « témoignage », tous postérieurs à 1945.
Les seuls documents antérieurs à 1945 qu’il mentionne sont parus en fac-similé dans une étude et traitent des livraisons de Zyklon B en juin-juillet 1943 à Majdanek. L’auteur est toutefois contraint de reconnaître que : « Le gaz était communément utilisé dans les camps également pour la désinfection ».
Par conséquent, des livraisons de Zyklon B ne peuvent nullement être considérées comme une preuve de massacres de masse.

On en déduit que sur les prétendus gazages de Majdanek, R. Hilberg est également incapable de produire le moindre document d’époque.

- La note 41, qui donne la référence d’une lettre dans laquelle l’attention d’Himmler était appelée sur la faible capacité des camps de Treblinka, de Belzec et Sobibor, ce qui risquait de provoquer un engorgement.

R. Hilberg laisse croire au lecteur que la capacité mentionnée était celle d’exterminer les détenus qui arrivaient, ce qui ferait de ce document d’époque un indice très fort en faveur de la thèse exterminationiste.

Toutefois, lorsqu’on sait que ces trois camps servaient pour le transit des déportés, cette lettre à Himmler devient banale, sans aucune connotation sinistre ; les responsables des camps ne voulaient pas que le nombre d’arrivants soit supérieur au nombre de partants..

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