Un faux témoin de l’ « Holocauste » : Léon Reich

Le 10 avril 2000, l’octogénaire Gaston-Armand Amaudruz, principal animateur du Courrier du Continent, fut reconnu coupable de « discrimination raciale » - comprenez : révisionnisme - par le Tribunal correctionnel de Lausanne et condamné à trois mois de prison ferme (sans compter les dommages et intérêts et les frais de justice)[1].

Sept mois plus tard, en deuxième instance, l’accusé vit les dommages et intérêts réduits : les 1 000 FS à chaque partie civile passèrent au franc symbolique. En revanche, la peine de prison ferme fut confirmée.

G.- A. Amudruz déposa un recours auprès du Tribunal fédéral helvétique. Dans un arrêt rendu le 16 octobre 2001, celui-ci débouta le plaignant et confirma la peine de trois mois de prison ferme que le condamné purgea malgré son grand âge (82 ans).

Lors du procès en première instance, l’accusation avait fait venir un témoin à charge, Léon Reich, un ancien déporté juif à Blechhammer, à Gross-Rosen puis à Buchenwald (où il fut libéré le 11 avril 1945).

Une preuve vivante qu’il n’y a pas eu d’ « Holocauste »

Avant toute chose, rappelons que Blechhammer était un sous-camp d’Auschwitz III (Monowitz) où les déportés travaillaient dans des usines des « chantiers Göring » (pétrochimie), au chargement et au déchargement de bateaux transportant du ciment ainsi qu’à la construction d’abris, de routes etc. Environ 4 500 juifs y travaillaient, ainsi que des prisonniers de guerre de différentes nationalités (Belges, Anglais, Français..).

Le 21 janvier 1945, les armées soviétiques avançant, ce sous-camp fut en grande partie évacué. Les Allemands tuèrent-ils les juifs qui s’y trouvaient ? Non, ils les dirigèrent vers Gross-Rosen (ce qui explique l’itinéraire de Léon Reich)[2].

Mais début février 1945, ce camp dut à son tour être évacué pour les mêmes motifs. Là encore, les juifs furent-ils massacrés ? Nullement. Dans le Catalogue alphabétique, on lit :

Les juifs furent dirigés vers Theresienstadt.
Le 9 février 1945, un autre convoi fut formé, comprenant tous les malades sélectionnés par les SS comme étant susceptibles d’être évacués. 1 000 femmes juives venues de Monowitz furent jointes à ce transport[3].

Sachant que, les jours précédents, des convois de prisonniers valides avaient été dirigés vers Dora et vers la Tchécoslovaquie, il est possible que L. Reich en ait fait partie et qu’il se soit finalement retrouvé à Buchenwald.

Quoiqu’il en soit, son histoire confirme que :

- En 1945, encore, de nombreux juifs se trouvaient à Auschwitz et qu’ils ont été évacués avec les autres, sans être exterminés ;

- Qu’arrivés plus à l’Ouest, ces juifs ont continué à être évacués avec les autres, sans être massacrés.

Himmler dément les allégations alliées concernant l’ « Holocauste »

On comprend donc pourquoi, jusqu’à la fin, H. Himmler a toujours nié qu’une extermination des juifs ait été en cours dans les camps. Rappelons par exemple qu’à Nuremberg, le général allemand Karl Bodenschatz, convoqué comme témoin, rapporta que, face aux rumeurs persistantes, certaines personnes avaient directement interrogé le Reichsführer SS sur l’existence de pogroms à grande échelle ; celui-ci aurait toujours répondu : « Ce n’est pas exact, ce que vous entendez dire est faux »[4].

Les enquêtes personnelles de Hans Fritzsche

Toujours à Nuremberg , l’ancien chef du service de la radio au ministère de la Propagande, Hans Fritzsche, déclara que suite aux grandes déportations et aux différentes rumeurs qui circulaient, il avait à plusieurs reprises mené des enquêtes personnelles sur le sort réservé aux juifs.
Or, les résultats avaient toujours été négatifs.
L’accusé raconta qu’un jour, il avait demandé à des collaborateurs de l’Obergruppenführer Gücks [chef de l’Amtsgruppe D du WVHA, c’est-à-dire chargé de l’administration des camps de concentration] ce qui était arrivé aux juifs à Oranienburg et à Sachsenhausen :

La réponse a été très concise :

Les juifs étaient placés sous la protection spéciale du Reichsführer des SS qui désirait faire d’eaux une affaire sur le plan politique. Il les considérait comme des sortes d’otages et désirait qu’on ne touchât pas à un cheveu de leur tête [TMI, XVII, 185].

H. Fritzsche raconta également qu’un de ses anciens collaborateurs, devenu sous-préfet dans le Gouvernement général de Pologne, lui avait dit que « son arrondissement était devenu uniquement juif » :

Il m’a décrit souvent l’arrivée, l’installation de ces gens qu’on avait transportés. Il parlait des difficultés de la répartition des Juifs entre l’artisanat et les plantations. Toutes ses descriptions étaient empreintes d’esprit humanitaire, et il me disait que les juifs étaient mieux que dans le Reich [Ibid., pp. 181-2].

Enfin, lorsque, en 1943, les Russes organisèrent à Kharkov un procès à grand spectacle où des Allemands prisonniers furent accusés d’assassinats massifs dans des camions à gaz, H. Fritzsche interrogea son supérieur Goebbels. Celui-ci mena une enquête directement auprès d’Himmler et d’Hitler puis revint voir son subordonné :

[…] le Dr Goebbels me déclara très nettement que les voitures à gaz mentionnées dans le procès de Kharkov étaient le produit de la fantaisie et qu’il n’y avait aucune preuve de leur existence [Ibid., p. 186].

(voir les pages 180, 181, 182, 183, 184, 185 et 186)

Léon Reich reprend à son compte deux bobards

Par conséquent, loin d’être un témoin à charge pour les révisionnistes, L. Reich apparaissait plutôt comme une preuve vivante que l’ « Holocauste » n’avait pas eu lieu. Devant les juges, d’ailleurs, il concéda ne pas avoir vu de chambre à gaz pendant la guerre, mais seulement une après, à Majdanek[5].

Des milliers de déportés tués d’une balle dans la nuque

Toutefois, soucieux de jouer le rôle qu’on attendait de lui, le « témoin » déclara qu’à Buchenwald, 10 000 personnes avaient été tuées d’une balle dans la nuque, sous prétexte de les mesurer (Id.).

Or il faut savoir que l’histoire des déportés prétendument tués d’une balle dans la nuque sous prétexte de les mesurer a été officialisée à Nuremberg, dans un document soviétique (le document URSS-52) qui se présentait comme la traduction en russe de confessions manuscrites d’un SS, Paul Waldmann. (Naturellement, les confessions manuscrites n’étaient pas annexées au document, la traduction ne comportait pas la signature du SS et jamais P. Waldmann n’apparut à Nuremberg ou ailleurs, si bien que son existence reste incertaine).

Celui-ci aurait déclaré qu’à Sachsenhausen, un nombre colossal de prisonniers soviétiques (plusieurs centaines de milliers !) avaient été tués de la façon suivante : dans un local, la victime était adossée à un mur où une fente de cinquante centimètres avait été pratiquée et derrière laquelle se tenait un tireur prêt à l’action. Au bout de huit jours, le dispositif avait été modifié, car « il arrivait souvent que le tireur manquât sa victime » (on se demande vraiment comment !).

Cette fois, le prisonnier adossé voyait une plaque de fer descendre lentement au-dessus de sa tête. Alors qu’il croyait « passer sous la toise », un marteau masqué par la plaque s’abattait soudainement sur sa nuque, le tuant net (voy. TMI, VII, p. 381 et 382). Après la guerre, on prétendit qu’une « toise homicide » avait également été installée au camp de Mauthausen (voir document ci-dessous).

On se contentera de remarquer qu’aujourd’hui, aucun historien sérieux n’ose prétendre qu’une multitude de prisonniers déportés auraient été tués, à Sachsenhausen ou ailleurs, à l’aide de cette infernale machine à briser les nuques. Preuve que cette histoire n’était qu’un bobard, au même titre que le « savon humain », les abat-jour en peau humaine, les chambres à vapeur, etc.

En la reprenant maladroitement et en l’appliquant à Buchenwald, L. Reich s’est lui-même démasqué pour apparaître tel qu’il est : un vulgaire menteur.

Léon Reich se démasque lui-même

Mais il y a plus grave. A l’audience, le témoin de l’accusation avait fait sensation lorsqu’il avait déclaré :

[…] je peux vous raconter une histoire pire que celle des chambres à gaz ; c’était quand nous étions cachés avec 22 personnes dans une grange, où une mère dut étouffer son enfant pour que ses pleurs ne puissent alerter une patrouille toute proche [Ibid., pp. 23-4].

Cette anecdote ayant été présentée comme « pire » que les histoires de « chambre à gaz », il est normal de penser que la mère avait elle-même étouffé son enfant jusqu’à ce que mort s’en suive. On devine sans peine ce que les juges ont alors dû penser de l’accusé qui osait nier tant de souffrances, tant de drames, tant d’horreurs.
Dix-huit mois plus tard, cependant, dans un entretien avec un journaliste du quotidien suisse La Liberté, L. Reich raconta une nouvelle fois cette histoire en ces termes :

J’ai vécu la réalité des camps de concentration. Mais le pire pour moi, c’est un épisode que j’ai vécu en avril 1942, avec ma mère et ma petite-nièce de deux ans et demi. Depuis plusieurs jours, nous étions cachés dans une mansarde avec plus de vingt personnes juives, quand un commando allemand est entré pour fouiller la maison.
Nous étions pétrifiés, craignant que l’enfant ne se mette à pleurer et révèle notre refuge. Alors ma mère a dû décider d’étouffer elle-même sa petite fille avec un coussin. Aucun mot ne peut exprimer l’horreur d’un tel moment.
Heureusement, les soldats sont repartis assez vite et nous avons pu réanimer la petite Sarah. Pour moi, cette image […] est pire que celle des chambres à gaz [Voy. La Liberté, 20 octobre 2001].

En dix-huit mois, ainsi :

- La mère anonyme était devenu sa mère ;
- La petite fille anonyme qui pleurait était devenue sa petite-nièce qui ne pleurait pas (« craignant que l’enfant ne se mette à pleurer ») ;
- La petite fille présentée comme morte par étouffement était devenue une enfant qui avait pu être ranimée.

Ces dérives qui permettent au conteur de s’approprier une anecdote en la rendant plus personnelle sont une caractéristique de la mythomanie. De façon évidente, L. Reich est un mythomane. L’histoire de la mère terrorisée qui étouffe son enfant de peur que ses pleurs ne les trahissent est d’ailleurs assez répandue. On la trouve par exemple dans le témoignage de Wladyslaw Szpilman sur le ghetto de Varsovie[6].

Par conséquent, tout porte à croire que, comme pour les déportés tués à Buchenwald sous prétexte de les mesurer, L. Reich a lu une histoire semblable ici ou là et qu’il se l’est finalement appropriée.

Devant le Tribunal, il lui a donné une fin tragique afin de charger l’accusé (un individu qui nie de telles souffrances mérite un châtiment exemplaire). Dix-huit mois plus tard, il l’a davantage personnalisée et l’a transformée en ce qui, dans une guerre, doit être considéré comme un non-événement - personne n’a été découvert, personne n’est mort.

Conclusion sur l’affaire Léon Reich

L’histoire de L. Reich mérite donc d’être connue pour trois raisons :
- Elle démontre comment le mensonge permet à un homme de témoigner à charge contre les révisionnistes, alors qu’en vérité, il est une preuve vivante que cet « Holocauste » n’a pas eu lieu ;
- Si, vraiment, il existait des témoins véritables des chambres à gaz homicides, les parties civiles n’auraient pas appelé le mythomane L. Reich ;
- Si les révisionnistes avaient eu la liberté de citer leurs propres témoins et de contre interroger, à l’aide de leurs experts, ceux de l’Accusation, le procès aurait pris une toute autre tournure[7].

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[1] Voy. Les victoires intellectuelles du révisionnisme (éd. du VHO, mai 2000), p. 41. Sur l’affaire Amaudruz, voy. également Le Procès Amaudruz : une parodie de justice (éd. Vérité & Justice, août 2000).
[2] Pour tous ces renseignements, voy. le Catalogue alphabétique des camps de concentration et de travaux forcés et de leurs commandos et sous-commandos ayant existé en Allemagne pendant la guerre 1940-1945 (publié par le Royaume de Belgique, Ministère de la Santé publique, en 1952), p. 51.
[3] Voy. le Catalogue alphabétique, p. 152.
[4] « Dr STAHMER. - Y a-t-on parlé [au Quartier général du Führer] de l’extermination des Juifs ?
TÉMOIN BODENSCHATZ. - Non. Il [H. Göring] n’a pas parlé de l’extermination des juifs, pas avec moi en tout cas.
Dr STAHMER. - Même dans les discussions sur la situation militaire ?
TÉMOIN BODENSCHATZ. - Non, je ne me souviens pas qu’on ait abordé la question de l’extermination des juifs en ma présence.
Dr STAHMER. - D’autres personnes en ont-elles parlé ?
TÉMOIN BODENSCHATZ. - Non.
Dr STAHMER. - Himmler ?
TÉMOIN BODENSCHATZ. - Göring n’en a pas non plus parlé avec Himmler ; j’ai seulement entendu dire, au cours de ma captivité, que certaines personnes ont posé la question à Himmler. Il aurait alors répondu : « Ce n’est pas exact, ce que vous entendez dire est faux ». Moi-même, je n’ai pas parlé de ces questions avec Himmler » (TMI, IX, 20-21)

[5] « Me RICHARD [avocat de G.-A. Amaudruz] - Je constate que mon client ne remet pas en cause la souffrance des juifs. Monsieur Reich, avez-vous vu des chambres à gaz dans les camps où vous avez été interné ?
LÉON REICH. - Non, pas là-bas, mais j’en ai vu une après la guerre, à Majdanek »
(Voy. Le procès Amaudruz, p. 23).
[6] Voy. V. Reynouard, « Le témoignage de Wladyslaw Szpilman sur le ghetto de Varsovie », dans Le Révisionniste, année 1, n° 3, 29 juin 2001, p. 30.
[7] Sur les entraves à la Défense lors dans l’affaire Amaudruz, voy. Les victoires intellectuelles du révisionnisme, déjà cité, pp. 41-48.

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