PHDN déclare que « la logique n’est certainement pas le point fort des négateurs ».

En vérité, c’est PHDN qui ne recule pas devant la contradiction.

En veut-on une preuve ? La voici :

- Dans la section dédiée à la réfutation de l’ « argumentaire faurissonien », à propos de la « chambre à gaz » du Krema II de Birkenau, PHDN déclare :

La chambre à gaz du Krema II était située en sous-sol (…). C’était initialement la morgue du crématoire.

Source : http://www.phdn.org/negation/introkremaii.html § intitulé : « Retour sur les faits ».

Si l’on comprend bien, ce qui servit plus tard comme « chambre à gaz » était au départ une simple morgue. Soit.

- Mais à la rubrique consacrée au nombre de chambres à gaz dont Auschwitz-Birkenau était pourvu, PHDN reprend sans commentaire un texte qui affirme :

Pour être tout à fait exhaustif, il faut citer le cas d’un chercheur amateur respecté et talentueux du nom de Pressac, qui croit que les deux plus grands Kremas ont été initialement mis au point comme morgues, puis convertis en chambres à gaz tout de suite après leur construction. Il fait partie d’une minorité dans cette opinion.

Source : http://www.phdn.org/negation/66QER/qer14.html

La thèse de la « chambre à gaz » conçue au départ comme une simple morgue n’est donc pas une évidence, loin de là.

- Enfin, dans la partie qui traite de la critique du rapport Leuchter, PHDN attaque son auteur sur son argumentation concernant les morgues des Krema II et III :

L’échange épistolaire qui suit, entre un officier SS et la compagnie qui fabriquait les crématoires, démontre que les caves souterraines dans les Kremas II et III étaient préchauffées. Il va sans dire que cela prouve sans le moindre doute qu’elles n’étaient aucunement destinées à servir de morgue.

Source : http://www.phdn.org/negation/leuchfaq.html)

Conclusion : la « chambre à gaz » des Krema II et III n’a jamais été conçue pour être une morgue.

Bref, si l’on en croit les textes publiés par PHDN, les pièces enterrées des deux grands Kremas de Birkenau étaient ET n’étaient pas initialement conçues pour servir de morgues. Comprenne qui pourra.
Quoi qu’il en soit, les accusations d’illogisme se retournent tout naturellement contre ceux qui les profèrent et on peut leur rétorquer :

La logique n’est certainement pas le point fort des affirmateurs de l’ “Holocauste”.

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