Dans cet éditorial rédigé en collaboration avec Fabrice Nouyrigat,

Vincent Reynouard commence par dévoiler une grave contradiction de l’antirévisionniste Gilles Karmasyn, animateur du site violemment antirévisionniste PHDN, lorsqu’il s’agit de l’acide cyanhydrique qui imprégnerait, ou non, les corps des prétendus gazés. Quand il s’agit de dire qu’on pouvait sans danger manipuler les cadavres des prétendus gazés, Gilles Karmasyn assène que l’acide cyanhydrique n’imprègne pas les corps. Mais quand il s’agit de dire que ce produit inflammable facilitait la combustion des cadavres dans les prétendues « fosses », alors Gilles Karmasyn cautionne l’affirmation diamétralement opposée.
Puis, Vincent Reynouard annonce deux autres questions sur lesquelles, lors d’une confrontation face à face, il demanderait des éclaircissements à Gilles Karmasyn :
1. la fiabilité des « aveux » de Rudolf Höss que PHDN défend. Gilles Karmasyn croit-il vraiment que, pour exterminer plusieurs millions de personnes, Himmler avait accepté que l’arme prévue soit une vulgaire petite fermette bricolée en « chambre à gaz » et que pour faire disparaître les corps, on se contente d’un champ dans lequel on enfouirait les millions de cadavres? Et où sont les plans de cette installation que Rudolf Höss aurait fait parvenir à Himmler?
2. le « talent » de Jean-Claude Pressac (auteur qui, en 1993, aurait anéanti à tout jamais les thèses révisionnistes). Gilles Karmasyn affirme que Pressac fut un chercheur « talentueux », avant toutefois de nous dire qu’il s’est lamentablement planté sur la plus grande des « chambres à gaz » homicides de Birkenau, celle du crématoire 2. Après avoir dépouillé 80 00 documents, Pressac n’avait même pas vu que ce crématoire avait été conçu AVEC « chambre à gaz ». Dès lors, où est le talent de Pressac et, surtout, qu’est-ce qui permet, aujourd’hui, d’affirmer le contraire, c’est-à-dire de prétendre que le Krema II aurait été prévu avec une installation de mort?
On comprend pourquoi Gilles Karmasyn refuse et refusera toujours de débattre face à face avec les « négationnistes » objets de son exécration.