Dans cette deuxième partie, Vincent Reynouard résume la genèse du droit de la guerre, dans l’Antiquité (avec les lois de Manou en Inde, les Grecs et les Romains en Occident) puis à l’époque moderne (à partir du XVIIe siècle).
S’appuyant sur de nombreuses références et sur des faits historiques, il démontre que ce droit n’a pas été forgé par les « futurs vainqueurs » afin de filouter les « futurs vaincus », mais qu’il a été au contraire l’oeuvre collective de philanthropes, de juristes et de militaires; des hommes qui, sans considération de nation, souhaitaient humaniser la guerre.