Partie 1
Dans cette vidéo, Reynouard rappelle tout d’abord le problème essentiel et insoluble auquel se heurte la démocratie telle qu’on la connaît.
Il démontre que l’individualisme naît de ce problème non-résolu. Il explique ensuite pourquoi, loin d’être un projet constructif de société, l’individualisme est au contraire un dissolvant de la société. Plus grave, Reynouard démontre que cet individualisme est à la racine de l’intolérance démocratique (reprise du slogan: « pas de liberté pour les ennemis de la liberté »).
Plan de l’exposé :
I. Le problème essentiel posé par la démocratie
1. Les deux constats de base
2. Le problème de fond posé par la démocratie
II. L’individualisme: conséquence du problème de fond non résolu
1. Le désengagement social
2. Disparition d’un projet collectif et individualisme
III. l’individualisme : un projet collectif de société?
IV. L’hypocrisie de la « tolérance » démocratique
Partie 2
Dans cet exposé, Vincent Reynouard expose le mécanisme subtile qui fait que l’individualisme génère automatiquement une dictature de la pensée.
Partant de la loi Taubira sur le “mariage pour tous”, il démontre que dans cette affaire, les homosexuels n’étaient qu’un prétexte. Si 60 % des Français soutiennent la loi Taubira (qui concerne 2 % de la population), c’est parce que la cause homosexuelle reste instrumentalisée en faveur de l’individualisme (défense des droits de chacun). Dès lors, ce que l’on croit être une “tolérance” cultivée en démocratie n’est qu’une indifférence à l’autre : “tu fais ce que tu veux du moment que tu me laisse faire ce que je veux.”
La dernière partie est capitale: s’appuyant sur des textes républicains de 1833 et 1907, Reynouard démontre que pour nos “tolérants”, ceux qui ne pensent pas comme eux se mettent “hors de la communauté humaine”. Reynouard s’appuie aussi sur des réactions entendues après le fameux 21 avril 2002 : Jean-Marie Le Pen, son parti et ses électeurs étaient accusés d’être hors de la communauté nationale (« ce n’est pas la France, ça » lançait Mme Taubira). Dès lors, pourquoi leur appliquer les Droits de l’Homme (puisqu’ils sont hors de la communauté humaine)? D’où cette dictature publique, revendiquée, contre tout ce qui est accusé d’exhaler le moindre relent “d’ordre moral”. Oui, vraiment, la « tolérance démocratique » génère une abominable dictature de la pensée.
Plan de la vidéo :
I.) Ce que cache le soutien des Français à la cause homosexuelle
II.) Une solidarité qui révèle… l’indifférence
III) Tolérance démocratique » ? Non : indifférence au nom de l’individualisme
IV) Ine tolérance qui cesse, et devient intolérance farouche, lorsque l’individualisme est menacé