Réponse à David Foenkinos, 2
1°) Dans cette vidéo, Vincent Reynouard commence par réfuter la seule « preuve documentaire » de la Shoah que David Foenkinos invoque dans son livre « Charlotte ». Il en profite pour détruire à nouveau le mythe selon lequel, le 30 janvier 1939, Hitler aurait publiquement annoncé qu’en cas de guerre, les juifs d’Europe seraient exterminés.
2°) S’appuyant sur des exemples historiques précis (l’action T4 et la guerre à l’Est), V. Reynouard explique pourquoi, si une extermination des juifs avait été décidée, les vainqueurs auraient fatalement dû retrouver un ordre d’Hitler ou d’Himmler, que ce soit sous la forme d’un original ou d’une copie.
3°) Vincent Reynouard révèle ensuite ce qu’il a découvert en étudiant les procès d’après-guerre et en dépouillant les archives de Nuremberg:
- contrairement à une croyance répandue, de très nombreux accusés ont affirmé, sans pouvoir être contredits, n’avoir rien su d’une extermination de masse. Or, il s’agissait d’ancien hauts dignitaires nationaux-socialistes ou de fonctionnaires de l’IG Farben qui avaient vécu à Auschwitz, c’est-à-dire de gens qui auraient dû savoir. S’ils n’ont rien su, c’est qu’il ne s’était rien passé. Vincent Reynouard explique comment, d’un procès à l’autre, les juges à la solde du vainqueurs se sont contredits afin d’éviter de formuler cette conclusion politiquement incorrecte.
- il est faux de prétendre qu’un accusé qui niait avoir su était un accusé qui mentait pour espérer sauver sa tête. Vincent Reynouard apporte deux contre-exemples flagrants : Otto Steinbrick (un proche d’Himmler) et Robert Ley (un intime de Hitler).
4°) L’auteur explique enfin pourquoi la base de données du Mémorial Yad Vashem qui contiendrait des centaines et des centaines de milliers de nom de juifs victimes de la Shoah ne saurait être considérée comme fiable. Pour cela, il révèle deux surprenantes découvertes qu’il a faites voilà plusieurs années et dont il n’avait encore jamais parlé.