Le 14 juillet 2016, la ville de Nice fut frappé par un attentat (84 morts).

Mais sait-on que le 14 juillet 1943, la banlieue de Paris fut l’objet d’un raid terroriste (87 morts)?
Sait-on qu’en cet été 1943, Paris et sa région furent attaquées non seulement le 14 juillet, mais aussi le 15 août (100 morts), le 3 septembre (97 morts), le 9 septembre et le 15 septembre (260 morts)?
Vincent Reynouard revient sur ces bombardements.

Dans la première partie de cette vidéo, vous découvrirez tous ces drames humains oubliés. Ce père, face aux cercueils de sa femme et de ses six enfants. Cette jeune orpheline qui a perdu toute sa famille et qu’il faut soutenir à la sortie du cimetière. Cette jeune fille qu’on ampute au milieu des flammes afin de l’extraire du brasier. Cette fillette qui a passé deux jours et deux nuits coincée dans une cave avec les cadavres de son frère et de sa grand-mère. Ce père qui pleure sur le cercueil de son fils tué parce qu’un avion a largué ses bombes sur une colonie de vacances. Le 29 novembre, aux obsèques des victimes du raid anglo-américain sur Toulon (400 morts en 15 minutes), Monseigneur Gaudel lança : « Ce n’est plus la guerre, c’est de l’assassinat collectif ».

Dans une deuxième partie, Vincent Reynouard dévoile un autre terrorisme aujourd’hui bien oublié: à l’été 1943, alors que, grâce aux autorités françaises et aux autorités allemandes, l’agriculture française connaissait un nouvel essor, des « Résistants » incendièrent méthodiquement les récoltes et le matériel agricole afin de provoquer la famine dans le pays…

Oui, vraiment, les démocraties sont bien mal placées pour dénoncer le « terrorisme ».

 

 
 

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