Proche de Nicolas Sarkozy et vice-présidente du groupe d’amitié France-Arménie, Valérie Boyer déclare :

 

Si l’on est conscient que le négationnisme ronge la société de l’intérieur, qu’il est au-delà de l’offense portée à la mémoire des survivants, une atteinte à la survie de l’espèce et de la dignité de la personne humaine, on ne peut pas traiter la négation de ce crime des crimes comme un simple délit de presse considéré comme un abus de la liberté de la presse.

 

A la tête d’un groupe, elle a donc déposé un projet pour une loi Gayssot généralisée, c’est-à-dire qui interdirait la « négation » de tous les génocides et crimes contre l’humanité du XXe siècle (reconnus par l’État français).

Un observateur inattentif croira qu’avec cette loi, un véritable débat de fond pourra s’instaurer devant le Tribunal. Dans cette vidéo, toutefois, je démontre qu’il s’agit d’un leurre: loin de permettre aux révisionnistes de s’exprimer et d’éviter les condamnations, ce texte inaugurera le retour des parodies de justice sous des aspects hypocrites de respect des libertés. Et cette fois, les peines iront jusqu’à 5 ans de prison!

Je prends d’ailleurs Valérie Boyer en flagrant délit lorsqu’elle affirme craindre ma QPC déposée à propos de la loi Gayssot: ce qu’elle veut, ce n’est pas la justice ni le respect du droit, mais une répression répression féroce, à tout prix.

 

 
 

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