Tout le monde connaît la photo de ce petit juif du ghetto de Varsovie les bras levés devant des soldats allemands bottés et casqués.

Le « ghetto boy » : symbole du génocide ?


Elle a été produite à Nuremberg avec le « rapport Stroop » sur la liquidation du ghetto de Varsovie (voy. le doc. PS-1061 in TMI, XXVI, pp. 628..).

Depuis 1946, on prétend que cet enfant est mort gazé à Treblinka.

Dans les années 70, certains crurent l’avoir identifié : il se serait appelé Arthur Chmiontak.


Plus tard, cependant, d’autres affirmèrent qu’il s’appelait Tsvi Nussbaum, qu’il avait été déporté à Bergen-Belsen avec sa famille, qu’il avait survécu à la guerre et qu’il vivait aux Etats-Unis[1].


Dans sa livraison du 11 août 1978, enfin, la Jewish Chronicle prétendit également que cet enfant avait survécu, qu’il avait été arrêté non en 1943 mais en 1941, qu’il s’était réfugié en URSS et qu’il vivait aujourd’hui dans la banlieue de Londres avec son père, sa mère et quatre enfants.

J’ignore où est la vérité.

Mais en présence d’informations aussi contradictoires, l’honnêteté la plus élémentaire imposerait de ne plus présenter ce document comme une confirmation de l’ « Holocauste ».

Or, les élèves continuent à la voir dans la plupart de leurs manuels, accompagnées de légendes sans équivoque. Pour les manuels de classes de troisième parus en 2003, on lit :

Les juifs du ghetto de Varsovie arrêtés pour être envoyés à Treblinka […]. De juillet à octobre 1942, les nazis en déportent 310 000, essentiellement vers le camp d’extermination de Treblinka (Hatier, p. 104).

1943 : le ghetto de Varsovie. Arrestation de familles entières vouées à être conduites dans les camps d’extermination » (Breal, p. 84).

Rafle de civils dans le ghetto de Varsovie en mai 1943 […]. Ils […] sont […] acheminés vers les camps d’extermination (Belin, p. 96).

C’est tromper les élèves.

_______________________________________________________________________
[1] Voy. Le mensonge d’Auschwitz par l’illustration, cliché 7 (Voir la liste des ouvrages cités).

Share on FacebookTweet about this on TwitterShare on Google+