L’étude ci-dessous prend comme point de départ la façon dont les nouveaux manuels scolaires pour classe de troisième (éd. 2003) étudient l’histoire de l’ « Holocauste ».

Manuels d’Histoire étudiés :
Bouvet (Christian), Lambin (Jean-Michel), Histoire Géographie/Le monde d’aujourd’hui (éd. Hachette Éducation, 2003)
Casta (Michel), Guizard (Philippe), Daboval (Nadine), Histoire Géographie Éducation civique 3e (éd. Magnard, 2003)
Champigny (Danielle), Loubes (Olivier), Bernier (Michel), Le monde d’aujourd’hui/ Histoire Géographie 3e (éd. Nathan, 2003)
Chaudron (Éric), Knofou (Remy), Histoire Géographie 3e (éd. Belin, 2003)
Lambin (Jean-Michel), Martin (Jacques), Desplanques (Pierre), Histoire Géographie 3e (éd. Hachette, 1989
Lebrun (F.), Zanghellini (V.), Histoire, terminale (éd. Belin, 1983)
Thouzet (Anne), Histoire Géographie/Le monde d’aujourd’hui (éd. Breal, 2003)
Trtigon (Y.), Wagret (P.), Saliou (M.), Neant (H.), Histoire, terminales. 1939 à nos jours (éd. Scodel, 1983)
Wenel (Martin), Histoire Géographie 3e (éd. Hatier, 2003)

Les historiens et chambres à gaz en elles-mêmes (topographie, mode de fonctionnement)

Intéressons-nous à l’arme du crime : la « chambre à gaz » homicide.

De nos jours, l’illustration est reine et de très nombreuses personnes vantent la pédagogie par l’image. Dans les manuels d’Histoire pour classes de troisième, de nombreuses illustrations sont publiées, sur tous les sujets abordés. Ainsi, lorsqu’il est question des chars soviétiques de la série T 34, dont l’utilisation a été très importante pendant la guerre germano-soviétique, les auteurs du Belin (pour classe de terminale) montrent une photographie de ce véhicule [1]. De même, lorsqu’il est question de la ligne Maginot, les auteurs du Hachette (pour classes de troisième) publient un schéma explicatif en coupe [Hachette, p. 84.].

Aucune photo, aucun dessin, aucun croquis explicatif

Dès lors, on s’attendrait à trouver, au chapitre consacré à la l’ « Holocauste », une image de l’arme du crime : la chambre à gaz homicide. Cette image devrait en outre être accompagnée d’un témoignage décrivant le processus de gazage. Or, dans les manuels étudiés, on ne trouve ni illustration montrant l’intérieur d’une chambre à gaz homicide, ni fragment de témoignage décrivant un processus de gazage.
On me répondra que les gazés ne sont plus là pour raconter et que les Allemands ont effacé toutes les preuves, démantelant les « camps d’extermination » comme Treblinka, Chelmno, Sobibor et Belzec et détruisant les installations homicides d’Auschwitz-Birkenau. Cet argument pourra certes impressionner le néophyte, mais il ne troublera pas la personne qui connaît le dossier des camps.

Un témoignage et un schéma qui devraient être publiés..

Le témoignage précis de Regina Bialek

Dans un premier temps, celle-ci ouvrira l’épais compte rendu du procès de Bergen-Belsen (17 septembre-17 novembre 1945). L’appendice III regroupe plus de cent déclarations d’anciens déportés. L’une d’entre elle émane d’une Polonaise, Regina Bialek, ancienne déportée à Auschwitz, âgée de 28 ans en 1945. Devant la commission d’instruction, elle déclara :

Le 25 décembre 1943, j’étais atteinte du typhus et j’ai été choisie en compagnie d’environ 350 autres femmes lors d’une sélection par les docteurs Mengele et Tauber. J’ai été déshabillée et prise par un camion jusqu’à la chambre à gaz. Il y avait sept chambres à gaz à Auschwitz. Celle-ci était au sous-sol et le camion pouvait descendre par un plan incliné et arriver tout droit dans la chambre à gaz. Là, nous avons été jetées avec brusquerie au sol. La pièce faisait environ 100 m² et de petites lampes sur les murs l’éclairaient faiblement. Quand la chambre fut pleine, un chuintement se fit entendre, venant du milieu du sol, et le gaz arriva dans la pièce. Après ce qui apparut dix minutes, quelques victimes commencèrent à mordre leurs mains, de la mousse apparut à leur bouche, du sang sortit de leurs oreilles, de leurs yeux et de leur bouche, et leur figure devint bleue. Je souffrais de ces symptômes avec en outre une impression de serrement dans la poitrine. J’étais à moitié consciente quand le docteur Mengele cria mon numéro [de tatouage] et que je fus traînée hors de la chambre à gaz. J’attribue mon sauvetage au fait que la fille d’une des mes amies qui était une aryenne et un docteur à Auschwitz, m’avait vu transportée jusqu’à la chambre à gaz et l’avait dit à ma mère qui appela immédiatement le docteur Mengele. Apparemment, il s’aperçut qu’en tant que prisonnière politique, j’avais une plus grande valeur vive que morte et j’ai été délivrée[2].

Preuve qu’il existe au moins un récit émanant d’une personne qui prétend avoir survécu à un gazage homicide[3].

Les plans publiés par les Soviétiques

Mais ce n’est pas tout. La personne qui connaît le dossier des camps sait que si, effectivement, il ne reste aucune trace de Treblinka, Chelmno, Sobibor et Belzec, et que les crématoires 2, 3, 4 et 5 d’Auschwitz-Birkenau ont été détruits en 1945, des tonnes d’archives ont en revanche été laissées par les Allemands et quelques « enquêtes » ont été menées après la guerre.
Pour Auschwitz, ainsi, nous avons déjà évoqué la Commission d’enquête extraordinaire dont le rapport a été produit à Nuremberg sous la cote URSS-008 (lire « la valse des estimations »). Les membres de cette Commission ont rendu un dessin explicatif des crématoires 2 et 3. Ce document été publié par J.-C. Pressac en 1989 (voir le document ci-dessous)[4]. C’est là, disait-il à l’époque, qu’environ 775 000 personnes avaient été gazées[5].

..s’ils n’étaient pas gravement contradictoires

Par conséquent, rien n’empêchait les auteurs des manuels de publier non seulement le témoignage de R. Bialek, mais aussi le schéma produit par les Soviétiques, ce qui aurait été une très bonne illustration puisque nous étions là au cœur du cœur de l’extermination. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ? Tout simplement parce qu’une rapide comparaison du récit et du dessin fait apparaître de multiples contradictions dont voici les deux plus flagrantes :

a) Aucun camion ne pouvait descendre au sous-sol ;
b) Le gaz ne serait pas arrivé par un point dans le sol mais par plusieurs trous au plafond.

De façon évidente, R. Bialek est un faux témoin. Voilà pourquoi elle est aujourd’hui totalement oubliée, alors qu’elle aurait été l’une des très rares rescapées des chambres à gaz.

Un filet de contradictions dans lequel on s’empêtre inévitablement

Crématoire mal aménagé, rendement trop faible des fours

Mais une nouvelle question surgit alors : pourquoi les auteurs des manuels n’ont-ils pas simplement publié le schéma soviétique ? Très probablement parce qu’il aurait fallu expliquer aux élèves le mode opératoire d’un gazage. Et alors, sans même évoquer les problèmes de température, d’humidité, d’étanchéité, d’aération, de portes s’ouvrant sur l’intérieur etc., il aurait fallu expliquer pourquoi les Allemands - que l’on dit si efficaces dans l’organisation - auraient choisi de gazer 2 000 personnes (ce sont les chiffres donnés par R. Höss[6]) :

a) Dans des pièces si longues (30 m) pour une largeur si faible (7 m), avec une seule porte au bout, ce qui rendu l’enlèvement des corps long et très pénible (une pièce de 15 m x 15 m aurait permis de simplifier le mode opératoire) ;
b) Dans des pièces situées au sous-sol, alors que les fours crématoires étaient au rez-de-chaussée et que pour monter les corps on ne disposait que d’un petit monte-charge de 2,10 m x 1,35 m (prévu, donc, pour un à quatre corps)[7] ;
c) Dans des crématoires dotés chacun de cinq fours trimoufles, ce qui permettait de brûler environ 55 corps par jour[8]. Par conséquent, il aurait fallu plus d’un mois pour incinérer les gazés d’un jour ! Certes, cette constatation résout les problèmes soulevés au a) et au b). Mais alors, que devient la thèse de l’extermination massive à la chaîne ? Et comment les Allemands auraient-ils géré les problèmes liés à la décomposition des cadavres en attente de crémation ?

Des fosses de crémations qui n’auraient pas pu être creusées et qui n’auraient rien résolu

Pour s’en sortir, le professeur d’Histoire pourrait alors prétendre que les Allemands avaient aménagé des fosses d’incinération en plein air, cela afin de hâter la crémation. Mais, même à éluder le fait que Birkenau était construit dans une zone marécageuse, que la crémation de centaines de cadavres dans des fosses est irréalisable[9] et que les clichés aériens d’Auschwitz ne montrent aucune fosse de ce genre (voir l’article « Filip Müller, faux témoin des fosses de crémation »), cette thèse ferait ressurgir les problèmes soulevés au a) et au b).

La thèse des crématoires construits au départ sans chambres à gaz homicides

La thèse de Jean-Claude Pressac

L’ultime porte de sortie consisterait alors à reprendre la thèse exposée par J.-C. Pressac et à déclarer que les crématoires 2 et 3 avaient été construits sans chambre à gaz homicide. Les deux pièces semi-enterrées étaient des morgues. Par la suite, cependant, elles auraient été hâtivement reconverties, pour les nécessités de l’extermination, l’une en salle de déshabillage, l’autre en chambre à gaz homicide[10].

Contradiction avec les « confessions » de R. Höss

Mais c’est alors qu’on se heurte aux « confessions » de R. Höss. Car en 1946, l’ancien commandant d’Auschwitz a déclaré :

Une autre amélioration apportée sur Treblinka fut que nous construisîmes (we built) nos chambres à gaz pour 2 000 personnes en une seule fois, alors qu’à Treblinka, leurs dix chambres à gaz ne pouvaient contenir chacune que 200 personnes [Voy. le doc. PS-3868, § 7, voir le document].

C’est clair : puisque les chambres à gaz ont été construites pour être capables de recevoir 2 000 personnes à la fois, c’est que les pièces semi-enterrées n’ont jamais été prévues pour être des morgues, donc que les crématoires 2 et 3 ont été conçus dans un but homicide.

Les manuels scolaires donnent de fausses traductions

Il est d’ailleurs intéressant de noter que, dans les manuels scolaires, la phrase de Höss devient :

Nous apportâmes une amélioration en aménageant des chambres à gaz pouvant contenir 2 000 personnes à la fois, alors qu’à Treblinka elles n’en contenaient que 200 [Belin, p. 97].

Nous apportâmes une amélioration par rapport à Treblinka en aménageant des chambres à gaz pouvant contenir 2 000 personnes à la fois [Breal, p. 85].

Cette traduction laisse croire qu’effectivement, des chambres à gaz n’auraient pas été construites spécialement, mais aménagées dans des locaux déjà existants. L’ennui est que le verbe aménager en anglais se dit « to fit » (dans le sens d’équiper un local) ou « to convert » (dans le sens d’aménager un local afin de changer sa destination). Or, dans le document PS-3868, le verbe utilisé est « to build » (« we built our gas chambers ») c’est-à-dire construire, bâtir, édifier.. Par conséquent, la traduction donnée dans les manuels est fausse.

La thèse de Pressac se heurte à un problème insurmontable

Cependant, allons plus loin. Descendons sur le terrain de nos adversaires, écartons les « confessions » de R. Höss (dont la valeur est nulle) et supposons qu’effectivement, il a fait convertir deux morgues des crématoires 2 et 3 en deux chambres à gaz.
Là encore, on s’étonne qu’une telle décision ait été prise dans le cadre d’une extermination industrielle, vu les problèmes évidents qui se poseraient pour enlever les cadavres, les monter à l’étage et les incinérer.
On ne peut croire que R. Höss, qui connaissait l’agencement des lieux et le rendement des fours, ait pu concevoir un processus dans lequel il y avait un tel goulot d’étranglement..

Un ancien déporté confirme implicitement qu’il y avait un « goulot d’étranglement »

Le « témoin » David Olère

Certains objecteront peut-être que cette histoire de « goulot d’étranglement » est une argutie révisionniste. Ils ont tort.
Un seul manuel, le Belin, publie une illustration des fours crématoires d’Auschwitz (p. 97, doc. 5). Il s’agit d’un dessin de David Olère, ancien déporté qui séjourna à Auschwitz de mars 1943 à janvier 1945 et qui, après avoir été employé à des travaux de terrassement, aurait travaillé aux fours crématoires.

Personnellement, je suis prêt à croire qu’il dit vrai. Certains de ses dessins exécutés en 1945-1946 et oubliés par J.-C. Pressac sont relativement précis et montrent des détails qui ne peuvent avoir été inventés[11]. Je suis prêt à croire que, pendant des semaines, voire des mois, D. Olère s’est occupé d’incinérer les déportés qui, à Auschwitz, étaient morts du typhus ou d’autre maladie, suite à accident, à une bagarre, à une exécution capitale etc., que cette expérience l’a profondément marqué jusqu’à sa mort en 1985.

David Olère a triché

Un monte-charge trop grand

Mais certains de ses croquis contiennent des inexactitudes flagrantes qui ne peuvent être l’effet d’une mémoire défaillante. C’est ainsi que sur le dessin publié par le Belin, six corps sont visibles sur le monte-charge ; et si l’on tient compte du fait qu’ils sont en tas, on peut considérer qu’en tout, il y en a huit à douze. Or, je rappelle que l’appareil faisait 2,10 m de long et 1,35 m. de large, ce qui aurait permis d’y déposer un grand maximum de quatre corps.

L’ouverture des fours démesurément agrandie

Mais ce n’est pas tout : l’ouverture du four crématoire a été démesurément agrandie. Dans son ouvrage intitulé Les Crématoire d’Auschwitz.., J.C. Pressac a publié une photo de la salles des fours du crématoire II (p. 122, document 29).
Lorsque, sur ce document, on mesure la hauteur de la petite trappe en bas, on trouve 6 mm ; pour l’ouverture du four (par laquelle on introduisait les corps) on trouve 19 mm. Sur le dessin de D. Olère, les mesures sont les suivantes : 7 mm pour la petite trappe et 33 mm pour l’ouverture. Si l’auteur avait respecté le rapport entre les dimensions (19/6), il aurait dû dessiner une ouverture haute de 22 mm[12]. Celle-ci a donc été agrandie de moitié, ce qui est énorme.

Des exagérations pas innocentes

Ces exagérations ne sont pas innocentes. Elles permettent de faire croire au lecteur que les Allemands avaient tout prévu pour une montée et une crémation rapide des corps. C’est bien la preuve que si l’on revient aux dimensions et aux capacités réelles (que ce soit du monte-charge ou des fours), il n’y avait bel et bien un « goulot d’étranglement ».
D. Olère en était parfaitement conscient, preuve qu’il ne s’agit pas là d’une argutie révisionniste, mais d’une réalité qu’un homme qui a fréquenté les lieux connaît parfaitement.. [voir l’article « David Olère, faux témoin dessinateur »]

Une échappatoire

On le voit, comme dans les cas des chambres à gaz de Ravensbrück (voir l’article « La prétendue chambre à gaz de Ravensbrück »), de Mauthausen (voir l’article « La prétendue chambre à gaz de Ravensbrück ») ou du Struthof (voir l’article « La chambre à gaz du Struthof et l’affaire des squelettes de juifs « gazés » »), plus on essaye de s’en sortir en expliquant le mode opératoire d’un gazage homicide, et plus on s’emmêle irrémédiablement dans le filet des contradictions.
Voilà donc pourquoi nulle part, dans les manuels, on ne trouve le moindre schéma explicatif de l’arme du crime. Cette absence est un aveu d’impuissance..

Si, vraiment, les chambres à gaz avaient existé, il serait parfaitement possible de les représenter et de d’en expliquer précisément le mode de fonctionnement.

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[1] Voy. F. Lebrun et V. Zanghelliniu, Histoire terminale (éd. Belin, 1983), p. 48.
[2] Voy. War crimes trials, vol. II, « The Belsen Trial »(William Hodge and Cie, Londres, 1946), p. 657.
[3] Il en existe d’autres, mais moins importants car trop vagues ou émanant de personne qui auraient été sauvées juste avant que le gazage ne commence. Par exemple, dans sa livraison du 13 juin 1945, le quotidien français Ce Soir consacrait un article à des orphelins rescapés des camps et envoyés en France après la guerre. Sous le titre : « Lazare, le petit ressuscité de la chambre à gaz joue de l’harmonica sous les tilleuls », on lisait : « L’un d’eux, un petit tranquille, roux, avec de grands yeux bleus, qui vient de Transylvanie, a une étrange histoire à raconter. Les SS étaient en train de tuer un millier d’enfants. A son tour, il est mis dans la chambre à gaz, avec d’autres. Pas de bouches inutiles à nourrir dans les camps. Soudain survient un Allemand plus consciencieux, s’indignant de ce gaspillage. “Voyons, dit-il, il y en a encore qui peuvent travailler là-dedans.” Alors on rouvre les portes avant d’avoir donné les gaz, on sélectionne 51 esclaves mieux portants que les autres et on remet le restant dans la chambre. Le petit se trouvait parmi les ressuscités. Aujourd’hui, il joue de l’harmonica sous les tilleuls, il s’appelle Lazare » (voir le document).
[4] Voy. J.-C. Pressac, Auschwitz, Technique, p. 343. Voir la liste des ouvrages cités.
[5] 400 000 au Krema II et 350 000 au Krema III ; Ibid., p. 183.
[6] Voy. Belin, p. 97, doc. 4 et le Breal, p. 85 ; doc. 5 : « Nous apportâmes une amélioration en aménageant des chambres à gaz pouvant contenir 2 000 personnes à la fois ».
[7] Voy. W. Stäglich, op. cit., p. 493. Voir la liste des ouvrages cités.
[8] J’obtiens cette estimation à partir de celles données par Fred A. Leuchter et par Ivan Lagacé. Dans son premier rapport F. A. Leuchter a estimé que le Krema II pouvait incinérer 45 corps par jour (315 par semaine) et qu’avec tous les Kremas de Birkenau, on arrivait à 156 corps par jour (voy. Annales d’Histoire Révisionniste, n° 5, pp. 100-101). Lors du deuxième procès Zündel, en 1988, un professionnel de la crémation, I. Lagacé, ancien directeur du crématoire de Calgary, estima pour sa part que les Kremas de Birkenau pouvaient incinérer 184 corps par jour (voy. Did Six Million Really Die ? [Samisdat Publishers Ltd, Toronto, 1992], p. 270, col. A.). Une simple règle de trois donne 55 corps par jour pour le Krema II. Sur le rendement des crématoires, voy. la discussion très complète de Jean-Marie Boisdefeu dans La controverse sur l’extermination des juifs par les Allemands, tome 1, « L’examen des preuves » (éd. « Au Roseau Pensant », Ixelles, 1994), pp. 67 à 89. L’auteur démontre notamment que les chiffres donnés par Jahrling en juin 1943 (1440 corps par jour pour le Krema II) sont ineptes.
[9] Voy. le témoignage d’I. Lagacé, déjà cité. Le témoin rapporte notamment le cas d’un criminel qui avait vainement tenté de brûler les restes de sa victime dans un bois ; voy. également R. Faurisson, « Bricolages et “gazouillages” à Auschwitz et à Birkenau selon J.-C. Pressac (1989 » in Revue d’Histoire Révisionniste, n° 3, p. 134 : « Pressac […] avait alors creusé un petit trou dans son jardin et avait essayé d’y incinérer le cadavre d’un lapin. Il n’y était jamais parvenu ».
[10] Voy. J.-C. Pressac, Auschwitz. Technique.., op. cit. A la page 143, l’auteur nous explique que la construction du Krema II (sans chambre à gaz) avait initialement été prévue à Auschwitz I et qu’elle a été ensuite décidée à Birkenau selon le même plan. A la page 200, l’auteur parle des Kremas II et III « sans chambres à gaz homicides » (without homicidal gas chambers).
[11] Voy. Auschwitz. Technique.., op. cit., pp. 228, 258-259, 364, 488, 493, 497…
[12] On obtient ce résultat par une simple règle de trois (7×19/6). Autrement dit : le rapport des hauteurs sur la photographie est égal à 19/6, soit 3,17. Sur le dessin, la hauteur de l’ouverture devrait être égale à 7×3,17 ~ 22.

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