La photo montrerait des juives sur le point d’être massacrées par les Allemands et leurs complices ukrainiens.

Sur un cliché de propagande censé « prouver » les massacres de juifs à l’Est

La thèse officielle actuelle

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La photo ci-contre est très connue.
Elle montrerait des juives sur le point d’être massacrées par les Allemands et leurs complices ukrainiens. Sans surprise, S. Bruchfeld et P. A. Levine l’ont ressortie dans leur ouvrage « Dites-le à vos enfants ».. (pp. 110-111).
Les auteurs écrivent :

Le 14 octobre 1942, on conduisit un groupe de femmes juives, dont certaines enceintes, et d’enfants du ghetto de Misocz, en Ukraine, jusqu’à un ravin en dehors de Rovno. Ils furent exécutés sommairement par la police allemande et la milice ukrainienne[1].

Les conclusions d’U. Walendy..

D’après Udo Walendy, ce cliché serait un faux grossier, un « dessin photographié »[2]. L’auteur parle du « manque de netteté voulu et [d]es reflets fantaisistes des zones d’ombre et de lumière [qui] rendent toute analyse superflue » (Ibid., p. 14).
Ayant consulté plusieurs livres qui reproduisent le document, il constate des retouches (cheveux courts d’une femme qui deviennent longs, jambe ombrée qui devient noire..) dont la plus importante est l’apparition soudaine d’une femme que l’on ne voit pas ailleurs (pp. 16-17).

.. auxquelles je ne souscris pas

Malgré le nombre de raisons avancées par U. Walendy, je dois avouer que son analyse ne me convainc guère. Pour deux raisons :

1. L’auteur passe sous silence le fait que, il y a trente ans encore, un même original photographique pouvait être plus ou moins bien reproduit suivant le mode d’impression utilisé.
C’est ainsi qu’une photo très nette pouvait apparaître plus ou moins floue, plus ou moins noire ou plus ou moins claire une fois reproduite dans un livre, surtout s’il s’agissait d’une édition à bon marché.
Afin de pallier ces inconvénients, les éditeurs faisaient parfois retoucher des photos pour diminuer certains défauts. D’où des cheveux courts qui étaient allongés, des contours redessinés, des détails rajoutés pour masquer un trou, des parties blanches noircies et réciproquement..

Un exemple caractéristique de retouches a été mis en lumière lors de l’exposition : « Mémoire des camps. Photographies des camps de concentration et d’extermination nazis (1933-1999) », présentée à l’Hôtel de Sully (Paris) en 2001.
Les auteurs ont publié le fameux cliché pris clandestinement en août 1944 à Birkenau près du crématoire V.
Très flou, il montre trois femmes nues qui courent.

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La comparaison de différentes versions publiées plus tard trahit certaines retouches : une femme s’est vue ajouter un visage net ; une autre a vu son corps rajeuni (la poitrine tombante a été gommée et remplacée par une poitrine plus ferme [3].

Voir les clichés

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Mais, tout cela ne remet pas en cause la véracité du cliché original.

2. Il existe de nombreuses photos incontestables qui ont été prises à l’est pendant la guerre et qui montrent des femmes nues en train de courir.

Dans le livre intitulé Au nom du Führer et qui reprend certaines images du film portant le même nom (1978), Lydia Chagoll en montre deux dont la véracité ne me paraît pas devoir être contestée[4] (voir les clichés 1 et 2).
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Ajoutons-y le cliché pris, dit-on, quelque part dans les Pays Baltes (en Lettonie ?) et qui montre une jeune femme (ou une jeune fille) probablement victime d’une agression sexuelle : elle ne porte plus que ses chaussures et crie quelque chose à celui qui la photographie.
Une femme plus âgée se tient près d’elle et tente de lui remonter sa culotte. La position des personnes, leurs expressions, leurs gestes pris sous le vif rendent très improbable la mise en scène.
Voir le cliché
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L’existence de ces nombreux clichés rendait parfaitement inutile la confection de faux..

3. A supposer qu’un faussaire ait tout de même choisi de fabriquer un faux pour « montrer » un massacre de juives à l’Est, il aurait réalisé un dessin beaucoup plus suggestif, du style de ceux de Goya, montrant des soldats qui massacrent ces femmes et ces enfants, avec des corps s’écroulant sous les balles et d’autres déjà au sol, baignés dans une mare de sang.

Telles sont les raisons pour lesquelles je ne souscris pas aux conclusions d’Udo Walendy. A mon avis, ce cliché est authentique.

Un cliché qui n’a pas été pris clandestinement

Montre-t-il cependant ce que l’on prétend ? Pour répondre à cette question, une première remarque s’impose.

La proximité de la scène, le cadrage et la netteté du cliché prouvent que le photographe n’a pas agi clandestinement. Sachant qu’il n’y avait pas de touristes sur le front (et encore moins des touristes qui se promenaient librement avec un appareil photo), on en déduit que l’image a été prise par un correspondant de guerre ou par un militaire dans le cadre d’un reportage ou de la rédaction d’un rapport.

Pourquoi ne pas avoir montré le (prétendu) massacre ?

Mais dans ce cas, le photographe ne se contente pas de montrer ce qui s’est passé avant, sans quoi son travail est totalement inintéressant ; il doit montrer l’action principale.

Je renvoie le lecteur au « rapport Stroop », par exemple, sur la liquidation du ghetto de Varsovie (ce rapport a été produit à Nuremberg sous la cote PS-1061, il figure dans le volume 26) : on y trouve de nombreuses photographies qui montrent les combats : des soldats allemands qui progressent entre des maisons en feu, des prisonniers qui sortent de leur cachette etc.

Par conséquent, si vraiment les femmes nues qui attendent, certaines avec leurs enfants, ont été mitraillées quelques minutes plus tard, il devrait y avoir au moins une photo de la scène. Et c’est cette photo qui aurait dû être publiée. Le fait qu’on lui ait préféré un cliché certes inquiétant (quel sort va être réservé à ces femmes ?), mais beaucoup moins probant, est déjà très suspect.

Cela laisse supposer que le destin réservé à ces personnes n’a pas été celui que l’on prétend.

Réponse à une objection

Certains pourront me répondre que, trop accusatrice, la photo du massacre a été détruite au moment de la débâcle par ceux qui la détenaient. Je rétorquerai que dans ce cas, les « assassins » ou leurs complices auraient détruit tous les indices, c’est-à-dire tout le rapport avec toutes les photographies. Ils n’en auraient gardé aucune, c’est l’évidence même.

J’ajoute que dans leur ouvrage déjà cité, S. Bruchfeld et P. Levine publient une deuxième photographie (pp. 114-115). Elle montre des femmes nues allongées au sol et deux hommes en uniforme qui se tiennent debout.

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Avec son arme, l’un d’entre eux vise une femme et un enfant qui relèvent la tête.

Les auteurs expliquent :

Sur la photo p. 114-115, un policier donne le « coup de grâce » aux femmes et aux enfants seulement blessés [Ibid., p. 112, col. A.]

L’examen du sol laisse penser qu’il s’agit bien du même événement. Loin, cependant de sauver la thèse officielle, ce constat la fragilise encore plus. Car il faudrait croire que les « assassins » ont détruit la photo du massacre, mais pas celle qui les montre donnant le « coup de grâce » à leurs victimes. C’est vraiment se moquer du monde !

Les enseignements tirés d’autres clichés

De plus, notons que lorsque des tueries de ce genre étaient organisées (et il y en a eu à l’Est, du fait que la population civile menait une guérilla féroce contre l’ « envahisseur »), où plusieurs dizaines de personnes étaient exécutées :

a. Les gens étaient tués sur le bord d’une fosse commune déjà creusée.
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De cette façon, les corps tombaient directement dans le trou, ce qui évitait d’avoir ensuite à les transporter..
De nombreuses photos existent, qui montrent des massacres perpétrés au bord d’une fosse.
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b. Les gens n’étaient pas déshabillés avant. Pourquoi ? Tout simplement parce que les troupes qui agissaient à l’arrière du front dans des coins très reculés ne disposaient ni du temps ni des infrastructures nécessaires pour collecter les vêtements puis les transporter vers les centres de retraitement.
Il aurait fallu mettre en ouvre des moyens qui n’auraient absolument pas été compensés par le maigre bénéfice tiré de la réutilisation de ces quelques vieux habits..

Par conséquent, ce cliché de femmes et d’enfants nus massacrés sans qu’aucune fosse commune n’ait été préalablement creusée paraît très suspect.

La photo résulte d’une mise en scène

En définitive, tout porte à croire qu’il n’y a pas eu de réel massacre et que les deux clichés résultent d’une mise en scène orchestrée à des fins de propagande.
Deux éléments le confirment.

Des « cadavres » en ordre

1. A quelques exceptions près, les femmes apparaissent couchées les unes auprès des autres, formant un arc de cercle avec plusieurs rangs bien dessinés.
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Cet effet d’ordre (même relatif) ne s’accorde pas avec la thèse de la fusillade à ciel ouvert.
Car, dans ce cas, il n’y a que deux solutions :

a. Soit les victimes sont restées en groupe, et alors elles se sont écroulées les unes sur les autres, offrant finalement un spectacle de tas désordonné, avec des corps enchevêtrés et dans toutes les positions possibles : tordus, bras et jambes écartés..

b. Soit, dans un réflexe de survie, les victimes ont tenté de fuir en s’égayant dans la campagne, et alors on retrouve des corps dispersés un peu partout.
Le fait qu’on ne retrouve aucune de ces deux configurations et qu’au contraire on puisse observer un certain ordre parmi les victimes renforce la thèse de la mise en scène. Tout porte à croire que ces femmes et à ces enfants ont été invités à se coucher au sol et à faire les morts..

Aucune trace de sang

2. Bien que le cliché soit flou, le contraste entre les zones foncées et les zones claires apparaît nettement. On devrait donc voir sur un grand nombre de corps nus non seulement les blessures par balles, mais aussi les traînées de sang.
Or, on ne voit rien de tout cela : pas une blessure, pas une traînée de sang, rien..
C’est la preuve qu’il ne s’agissait pas d’un massacre par arme à feu mais bien plutôt d’une mise en scène macabre.

Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’un autre cliché de la scène a été pris, sous un angle très différent. Cette fois, le photographe se trouvait à quelques mètres derrière le policier qui donne le « coup de grâce ». Ce cliché a été publié dans L’Impossible oubli, p. 45.
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La légende porte :

Après le passage à la chambre à gaz. Photo prise clandestinement à Auschwitz par le déporté polonais David Szmulenski[5].

Connaissant le peu de sérieux de la FNDIRP, je passerai rapidement sur les informations totalement erronées données par cette légende. Je soulignerai juste qu’à aucun moment, les auteurs n’ont parlé d’une tuerie par arme à feu ; ils ont évoqué un massacre par asphyxie. Ils avaient bien vu que l’ordre dans les cadavres et l’absence de sang rendait la thèse de mitraillade complètement impossible..

Le « témoignage » d’Hermann Gräbe

Mais j’entends déjà mes adversaires répondre :

Certes, il n’existe pas de photo du massacre en lui-même. Mais S. Bruchfeld et P. Levine on pallié ce manque en produisant un document sensationnel : la déposition “sous serment” qu’un ingénieur allemand, Hermann F. Gräbe, a faite “après la guerre”.

De septembre 1941 à janvier 1944, H. Gräbe avait travaillé dans l’administration nazie en Ukraine (il était directeur d’une succursale d’une entreprise de construction).
Dans sa déposition sous serment, il décrit avec précision - car il y a assisté - “un épisode similaire survenu à Dubno, en Ukraine, le 5 octobre 1942”, c’est-à-dire le massacre de plusieurs milliers de juifs contraints de se déshabiller et mitraillés. C’était neuf jours seulement avant le massacre de Rovno.. »

Voir le témoignage écrit
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Un témoignage largement utilisé à Nuremberg

Cet argument pourra certes impressionner le néophyte, mais il ne déstabilisera pas celui qui connaît les méthodes des menteurs, et notamment celle qui consiste à remplacer les photos inexistantes par des « témoignages » sortis au bon moment..

Tout d’abord, je soulignerai que ce document produit par S. Bruchfeld et P. Levine sans référence est connu depuis très longtemps. Il a été produit à Nuremberg sous la cote PS-2992 (cote d’audience : USA-494).
L’accusation américaine l’utilisa une première fois le 2 janvier 1946. Sept mois plus tard, dans son réquisitoire prononcé du 27 juillet 1946, le procureur général britannique, Sir Hartley Shawcross, le cita longuement (TMI, XIX, 531 et ss) ; il termina même son exposé en s’appuyant sur lui, déclarant au Tribunal :

Quand le moment sera venu de porter votre jugement, vous vous rappellerez l’histoire de Gruber [erreur pour Gräbe], non pas avec des sentiments de vengeance, mais fermement décidés à ne pas tolérer que ces faits se reproduisent.
« Le père » [il s’agit d’un juif qui, d’après le « témoignage de H. Gräbe, allait être tué avec son fils] « montrait le ciel du doigt et semblait dire quelque chose au petit garçon » [Ibid., p. 555].

Dans son jugement, au chapitre consacré aux « crimes de guerre et crimes contre l’humanité », le Tribunal mentionna deux fois ce « témoignage » : une première fois dans le paragraphe intitulé : « Assassinats et mauvais traitements dont furent victimes les populations civiles »[6], une deuxième fois dans le paragraphe intitulé : « Persécution des juifs »[7].

Le témoin n’a pas comparu lors des audiences

C’est dire l’importance du « témoin » pour l’Accusation et pour le Tribunal ; il n’est pas exagéré de dire que son récit doit être classé parmi les quinze plus importants qui furent utilisés lors du procès.

Or, de façon extrêmement révélatrice, H. Gräbe n’apparut pas lors des audiences ; on se contenta de lire son histoire. Pourtant, il était à la disposition de la « Justice », puisqu’il avait rédigé sa première déposition le 10 novembre 1945. Cette absence est très suspecte ; visiblement, l’Accusation ne voulait pas que son « témoin » soit contre interrogé par la Défense.

Un individu « retourné » par les Américains..

Pourquoi ? La réponse se trouve dans les comptes rendus du procès. Le 2 janvier 1946, le Président du Tribunal s’enquit de la nationalité d’Hermann Gräbe. Avec une ingénuité remarquable, le procureur américain Robert G. Strorey lui répondit :

Il est allemand. Il travaille maintenant pour le Gouvernement militaire américain à Francfort [TMI, VI, 264].

C’est clair : H. Gräbe avait été tout simplement « retourné » : il avait rédigé (ou simplement signé) la déposition qu’on attendait de lui et, en échange, les Américains l’avaient pris à leur service.

.. et dont la fin de carrière fut lamentable

La carrière de cet individu en Allemagne s’acheva d’ailleurs piteusement. Recherché par la police allemande après qu’il ait été démasqué (c’était dans les années 1960) ce faux témoin professionnel s’enfuit aux Etats-Unis où il mourut à l’âge de 85 ans[8].

Un témoignage toujours utilisé

Malgré cette fin lamentable, son « témoignage » continua à être utilisé.
Le 11 juillet 1979, les Nouvelles Éditions Latines, qui avaient réédité Mein Kampf, se virent ordonner par la Cour d’appel de Paris d’insérer au début de livre un « avertissement au lecteur » (imprimé sur des feuilles vertes).
Soucieux d’appeler l’attention sur les dangers de l’hitlérisme, le texte mentionnait le jugement de Nuremberg et citait plus particulièrement le « témoignage » de H. Gräbe avant de conclure :

Au moins un million de juifs furent fusillés de cette manière en Union soviétique »[9].

En 2000, enfin, S. Bruchfeld et P. Levine l’utilisèrent pour pallier l’existence de photographies inexistantes. Voilà comment on raconte l’histoire aux jeunes générations..

Où sont les fosses communes, où sont les corps des tués ?

Mais le fanatique de la Mémoire n’a pas épuisé ses arguments :

Vous oubliez, me dira-t-il, qu’en face du témoignage d’H. Gräbe, les auteurs S. Bruchfeld et P. Levine en ont publié un autre (p. 113), celui d’un interprète à l’administration civile du commissariat du Reich Ostland ; Alfred Metzner. Il raconte une exécution de juifs qui dura trois ou quatre heures et à laquelle il participa, n’ayant de répit que lorsque sa carabine était vide et qu’il devait la recharger. Il ajoute : “Nous avons bu pas mal d’alcool pendant l’opération pour garder le moral”. Des témoignages de ce genre, il en existe d’autres, beaucoup d’autres. Allez-vous dire qu’ils émanent tous de gens “retournés” ?

Je ne le dirai pas pour la raison suivante : sachant qu’en Russie, la population civile a participé au soulèvement contre « l’envahisseur germano-fasciste », menant contre lui une guérilla de tous les instants totalement contraire aux lois de la guerre, il était fatal que des tueries soient finalement perpétrées, dont certaines ont touché des femmes et des enfants juifs.
Voilà pourquoi je ne suis pas surpris que des témoignages existent, qui décrivent des massacres survenus ici ou là.
Mais de là à prétendre que ces tueries se seraient inscrites dans un vaste projet organisé et que partout on aurait massacré des juifs par milliers, il y a un gouffre qu’on ne saurait franchir.

Vous me parlez d’un million de juifs tués et de centaines de fosses qui contiennent chacune d’entre elles plusieurs milliers de cadavres. Même si vous me produisiez dix, cent, voire mille témoignages à l’appui de ces allégations, je répondrais :

Où sont ces corps ? Pourquoi les Russes, qui devaient venger l’affaire de Katyn, n’ont-ils pas profité de leur avance à partir de 1944 pour ouvrir ces prétendues fosses et les montrer au monde entier en disant : “Voyez ! Ils ont fait pire” ? Et pourquoi aujourd’hui encore, aucune recherche sérieuse (car il ne faut guère prendre au sérieux celles réalisées par le père Desbois) n’est entreprise pour exhumer les ossements de toutes ces victimes ? »

De façon évidente, l’histoire de ces gigantesques massacres à l’Est est une ineptie.

Conclusion

Les deux clichés que l’on présente actuellement comme étant ceux d’un massacre de juives et de leurs enfants près de Rovno en octobre 1942 sont certes authentiques. Toutefois, ils résultent d’une mise en scène macabre réalisée à des fins de propagande.

L’absence de fosse commune et la nudité inhabituelle (dans ce contexte) des « victimes » est déjà très suspect.

Mais surtout, le fait que ces deux clichés montrent l’avant (l’attente) et l’après (le « coup de grâce ») sans montrer le massacre en lui-même suffit pour conclure qu’il n’y a jamais eu de tuerie. On a demandé à ces femmes de se déshabiller, de se mettre en file indienne puis de se coucher un peu plus loin, pendant qu’un « policier » pointait son arme.
D’autres éléments confirment cette conclusion : l’ordre des corps et l’absence totale de trace de sang. Les propagandistes ont travaillé trop vite, donc très mal.

Afin de pallier l’absence de photos, les propagandistes produisent des témoignages, le plus connu étant celui d’Hermann Gräbe.
Ils « oublient » cependant de dire que cet individu fut finalement démasqué comme faux témoin professionnel et que, poursuivi par la Justice de son pays, il dut se réfugier aux USA où il mourut.

Quant aux autres témoignages qui, probablement, disent vrai, tout ce qu’ils prouvent, c’est que sur le front de l’Est, les tueries de civils (y compris de juifs) ont été nombreuses. Pourquoi ? Parce que les autorités soviétiques avaient appelé la population à se soulever contre « l’envahisseur germano-fasciste ».

Les Allemands durent faire face à une guérilla de tous les instants, guérilla à laquelle ils répondirent par des mesures de répression brutales. Telle est l’origine de ces témoignages qui racontent des tueries.

La malhonnêteté consiste à généraliser abusivement et à prétendre que partout, les Allemands auraient massacré des juifs par milliers. S’il en avait été ainsi, dès 1944, les Soviétiques auraient pu venger l’affaire de Katyn en ouvrant et en montrant au monde entier ces centaines de fosses remplies de cadavres. Ils ne l’ont pas fait, et depuis 60 ans, personne ne l’a fait. Cela suffit pour conclure que ces fosses n’existent pas, donc que les Allemands n’ont jamais mené une politique génocidaire à l’Est..

Les photos grotesques montrant des femmes nues qui attendent et ces mêmes femmes allongées au sol n’y changeront rien..

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[1] Voy. S. Bruchfeld et P. Levine, op. cit., p. 112, col. A.
[2] Voy. U. Walendy, Des documents photographiques historiques (Verlag für Volstum und Zeitgeschichtsforschung, s.d.), pp. 14-17.
[3] Voy. Mémoire des camps. Photographies des camps de concentration et d’extermination nazis (1933-1999) (éd. Marval, 2001), p. 91.
[4] Voy. L. Chagoll, Au nom du Führer (éd. Jacques Antoine, 1980), pp. 92-93.
[5] Voy. L’Impossible oubli.., p. 45.
[6] « Le Tribunal a eu connaissance de la déposition écrite de Hermann Gräbe, en date du 10 novembre 1945, décrivant deux assassinats auxquels il avait assisté ». (TMI, I, 248)
[7] « Les méthodes employées pour aboutir à la “solution finale” étaient diverses : les massacres de Rovno et du Dubno, décrits par l’ingénieur allemand Gräbe, en sont un autre exemple […] » (TMI, I, 264).
[8] Voy. la lettre de Robert Faurisson à Henri Amouroux datée du 22 décembre 1992 et reproduite dans Écrits révisionnistes, tome III, p. 1466.
[9] Voy. Adolf Hitler, Mein Kampf (N.E.L., réédition de 1979, conforme à l’édition de 1934), « Avertissement au lecteur » sur papier vert, pp. 5-6.

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